Livre d’or

 

« La peinture de Marina Puissant  attrape ce qui se cherche, se tord, grince et mord nos certitudes concernées »  (R. Sibille, poète)

 

« Entre les couleurs vives et le trait d’une ferme application rageuse, des plages blanches attirent le regard. Car la part ainsi laissée vacante dans  la peinture de Marina Puissant nous touche, précisément. Ces élisions volontaires offrent au spectateur la possibilité d’un dialogue : à lui de combler le vide, d’inventer une grammaire à ce langage direct et dense.
Paradoxe d’une peinture où l’intensité évoque la violence, mais où, en contrepartie, la douleur évoque la compassion » (R. Lévy et S. Mallet, collectionneurs)

 

« Cette peinture qui cherche les mots, le lien avec les mots alors qu’elle s’en passe si  bien . Je veux dire : on est happé par l’intensité des formes, des couleurs, par quelque chose du chaos, du tohu bohu au sens biblique. Archaïque, morcellement mais aussi cri, ça passe par le défilé des ombres aussi bien. Mais la vie est là dans toute sa force.

Alors, quand je dis qu’elle s’en passerait des mots, cette peinture, ce n’est pas tout à fait vrai parce que dans la confrontation à elle, des mots et des images viennent, des figures mythologiques, des images de contes, qui viennent lui donner la main comme un enfant le ferait pour un autre, au bord de l’inconnu d’une cour d’école » (F. Audiffred)

 

« Marina Puissant mêle depuis longtemps les arts plastiques et l’écriture, comme artiste, comme accompagnatrice et comme formatrice.
Elle produit des peintures fortes où s’inscrivent, ici et là, des mots qui nous invitent à lire dans ses peintures, l’expression de sentiments qui nous taraudent, comme une proposition à nous relier à notre histoire et à celles des autres. Elle prend aussi ses outils pour illustrer ses propres textes ou ceux d’auteurs qui ont croisé sa route. Le travail collectif est vital pour son travail. » (Sandrine Dochain – janvier 2015)

« Ton écrit, le corps de l’oeuvre.
S’offre puis se rétracte, se délie, dénoue, corps du délit, puis se terre, mais n’omet pas, plutôt patiente, pulse, ne sait pas, tapi, revient, un peu au jour, pas trop, doucement, apprivoiser le dehors, quel dehors, et puis immensité, idée d’un possible vaste comme le monde. un mouvement, un bercement parfois écorchures, de l’intime vers l’universel vers l’infime vers l’incompréhensible corps de l’autre, énigme de soi. »   (Juliette Ferrier – février 2015)

« Une peinture comme uncri, déchirante comme les morceaux de papier imbriqués, stridente comme les jaillissements de couleurs et de traits. Une peinture de corps cambrés, malaxés, étirés ou compressés en boule, déformés.  Une peinture  dont l’éclatement, la force de vie et sont un appel à repousser les dangers qui guettent d’abord les plus fragiles ; l’enfant, la mère dont on ne sait pas si l’homme aux allures guerrières la protège, la surveille ou l’agresse  » . « (Jean Pierre Berthelon) »

 

Avril 2015 – A propos d’un triptyque de la série  » Guerres et Batailles « 

Elena Berti : ce triptyque est beau, tragique, émouvant et violent… à la manière des peintures chrétiennes du XIIème siècle mais sans angelots et auréoles

Jean François Jung : Et il y a la part « dure » de ces peintures, tout dans le vif de ces deux volets inquiétants : le centre,horizontal, donne au contraire l’apaisement, mais aussi la blessure et la souffrance

Elena Berti : Une tragédie contemporaine… tout à fait dans les thèmes des atrocités actuelles

 

Juillet 2015 – A propos de l’exposition à la Case à palabres – Salon de Provence

« Pour célébrer les 10 ans de la Case à Palabres, Marina Puissant a voulu représenter ceux qui la fréquentent et ceux qui y travaillent. Des personnages et des situations croqués sur le vif et rendus d’un trait sûr et sensible sous forme de monotypes. En écho, dans la salle du fond, sont exposées des peintures sur papier qui montrent « des corps dans la vie ». Peinture véhémente, presque violente qui, pourtant, ne parle que du désir de vie. Marina Puissant chemine sur une terre qu’elle n’a pas le désir de fuir. Sa peinture sapide et ardente comme une fresque romane fait œuvre de vie et de magique proximité. »  Françoise Jourdan, peintre.

 

Janvier 2016 – Exposition au cloitre Saint Louis – Avignon

Bravo pour le triptyque qui accueille le visiteur au Cloître St Louis et s’étend sur la largeur de la salle d’expo. Il est à sa place. C’est une grande réussite. Ce sont bien trois tableaux capables de vivre séparément mais qui ne font aussi qu’un. Et même si celui du milieu n’est pas dans une continuité « attendue », la magie des formes, des traits et des couleurs opèrent. Une belle palette de couleurs, chaudes. Un tout indissociable, un bel équilibre de formes… qui n’ont pas craint de s’affronter à l’espace en s’inscrivant sur de plus grandes surfaces.   Jean Pierre Berthelon

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